L'avis du professionnel sur... Antoine Jacquier

Publié le par Vincent Esnault

Nous continuons notre tour d’horizon des professionnels français sur les membres du team MAS Rollerblade France. Il faut en faire des kilomètres pour les retrouver, ces professionnels ! Mais notre itinéraire a un sens : après le Sud-Ouest, nous sommes remontés vers l’Ouest de l’Hexagone… Et nous voilà maintenant sur la route de la région parisienne, à faire une halte au Mans, dans l’entreprise Panini and Cnie dirigée par Enzo Foglia. Il s’agit d’une boîte de production automatisée de Panini, ces fameux petits pains italiens, dans laquelle Antoine a débuté sa carrière d’informaticien de haute volée. La particularité de l’entreprise, c’est qu’elle tourne de nuit : le patron a donc pu suivre les aventures de son ancien employé tous les jours sur la TV locale, TV Le Mans Roller 24.

 

 

« Déjà, je voudrais dire qu’Antoine a eu trop de malchance cette saison : se casser deux fois le bras droit [NDRL en l’occurrence une fois le coude et une fois le poignet], c’est vraiment un malocchio [traduction : une malédiction…] ! » Monsieur Foglia est un homme pressé, qui n’arrête pas de courir entre ses chaînes de production. Il est pourtant 3h du matin… Il est surtout 3h du matin pour notre petite équipe qui n’a pas beaucoup dormi : le rythme est élevé ! Mais il paraît qu’au Mans, toutes les journées durent 24 heures…

 

 

Justement, en parlant des 24 Heures, monsieur Foglia nous en glisse deux mots : « c’est sa course de prédilection, je le sais… Et pour cause ! Alors bien sûr que terminer second lui a fait plaisir. Mais il a quand même dû être évacué dans la nuit vers l’hôpital, mamma mia ! » C’est pourtant vrai !

 

 

Mais Antoine a aussi su revenir, prouvant qu’au fond de lui, il y avait une grosse envie de bien faire. Justement, le patron nous explique d’où vient cette envie selon lui. « Déjà, quand il travaillait ici, il ne lorgnait pas sur les heures sup’ ! Il nous a débloqué bien des situations en créant des programmes statistiques benissimi, en allégeant la chaîne de production des Panini surgelés pour qu’ils sortent plus vite… Bref, c’est un gars volontaire. Le seul truc qu’il n’appréciait pas, c’était d’écouter Laura Pausini [NDRL apparemment, c’est une institution dans l’entreprise parce qu’elle était encore sur les ondes à l’heure où nous y sommes passés…] toute la nuit… »

 

 

 

« Enfin, pour terminer sur une note positive, il faut quand même se rappeler qu’Antoine avait bien débuté la saison au Grand Fond, qu’il l’a ensuite plutôt bien terminée sur les dernières FIC, notamment à Besançon, où il finit septième… On a vu tout ça à la TV, verramente. Pas de doute, je le sens encore motivé pour de grands raids ! » Comme tous les Italiens, Enzo Foglia doit être un peu devin… Ou alors, il a de bons tuyaux ! Enfin voilà, il était déjà 5h30 dans l’entreprise Panini and Cnie, le jour se levait, le patron suivait du regard les camions emportant ses marchandises, et nous, nous avions encore de la route devant nous… Nous l’avons donc laissé après un bon café Roma et une franche poignée de main !

Publié dans Portraits

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